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Knut Welsch Comme je le détaille dans mon article "Travelling Guitars"
(Guitare Live N° 24), le premier tiers du 19ème siècle
marqua à la fois la fin des corporations et l’apparition
des brevets : libérés de toute directive, les luthiers
de l’époque donnèrent naissance à un foisonnement
d’idées nouvelles. Le luthier allemand Knut Welsch, inventeur
applaudi des mécanique "Freewheel", s’inscrit dans
comme un descendant direct de cette époque. Les brevets qu’il
a déposés représentent une convaincante rencontre
entre tradition, progrès, inventivité et rigueur.
Enfant, Knut Welsch trouve un violon dans le grenier de ses grands-parents. L’instrument le fascine tellement qu’il obtient la permission de l’emporter. Il n’apprendra jamais à en jouer, mais ce violon fait encore partie de sa collection. L’intérêt qu’il manifeste à l’époque pour les objets en bois, surtout s’ils résonnent et produisent des sons, ne fera qu’augmenter avec les années. Il rencontre la guitare dans les années 70, comme la plupart des jeunes de son temps. Dès cette époque, il écoute et lit beaucoup d’histoires au sujet des facteurs de guitares. Après de nombreuses visites chez divers luthiers allemands, c’est à Erlangen (ville de 100 000 habitants située dans le Land de Bavière, à 15 km de Nüremberg) qu’il rencontre le facteur de guitares chez lequel il entre en formation. Ce luthier se consacre principalement à la réalisation de copies conformes de luths historiques. Cela offre au jeune Knut un large apprentissage des techniques de lutherie les plus anciennes. "Je ne voyais qu’un défaut à nos luth : leur dispositif d’accordage !" raconte-t-il avec un sourire : "Il y a un vieux dicton allemand qui annonce la couleur : "Die Hälft des Lebens stimmt man die Laut vergebens" (on passe la moitié de sa vie à accorder son luth en vain) !" Cette problématique l’intéresse particulièrement. Pour la guitare, les mécaniques se sont imposées depuis longtemps, mais Knut Welsch les trouve insuffisamment développées.
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