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Guitare LiveMagazineGuitare Live N° 37Roland Dyens et le luthier

Roland Dyens et le luthier

André Stern : Vous disiez, hier, que Ponce a joué les œuvres de son maître Pujol et celles de son élève Dyens… La composition a, donc, très tôt fait partie de vos centres d’intérêts ?

Roland Dyens : Dès que j’ai eu la guitare en mains, je me suis mis à composer. Pour moi, c’était un tout. Au début, il s’agissait de compositions spontanées, nées du désir de créer, des petites mélodies, des chansons…

À l’École Normale, je suis entré en classe d’écriture, avec un professeur merveilleux. Ce fut un voyage très long et très beau. Je suis nettement conscient de la grande chance que ce fut. Aujourd’hui, cela fait la différence ; à 14 ans, on se demande peut-être à quoi ça sert… eh bien ! je dirais : ce sont des cours d’architecture.

André Stern : Parlons de matière sonore…

Roland Dyens : C’est LA chose. Passer à côté de ça, c’est, ni plus ni moins, passer à côté de la guitare.

Il y a, malheureusement, assez peu de "passeurs de son", ces laborantins des couleurs sonores ! Nous avons la chance d’avoir cet instrument, d’avoir la possibilité de modeler le son des deux mains ! Alors profitons-en !

Mes références sont le piano et le quatuor à cordes. Ainsi, j’ai vraiment colorisé les études de Sor dans un arrangement avec quatuor à cordes…

Publié dans le magazine N° 37 de Mars 2008


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