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Interview de Neil Zaza

L'interview vidéo

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La table de ta guitare est vraiment superbe. Ce modèle signature est-il exactement le même que celui proposé au public ?
Oui. Enfin presque. En fait, il y a juste un aménagement. J’ai fait installé une prise midi. C’est un aménagement fait sur mesure. Je prends cette guitare quand je pars en tournée pour pouvoir brancher mon ordinateur. Ainsi, je peux enregistrer des prises, composer et garder mes idées pour un prochain album.

Le dernier en date est Melodica. L’esprit rock est très fort, mais on y trouve une patte mélodique typique de ton style.
J’aime faire chanter la guitare. La mélodie est très importante pour moi. Tu pourras me voir jouer tout à l’heure. L’album a représenté un an d’écriture, avec une quinzaine de morceaux. On peut en écouter plusieurs sur mon site web. J’espère que ça se passera bien, on a eu des problèmes avec l’équipement. Il vient des Etats-Unis et on a eu des problèmes de branchement sur les prises électriques à la norme allemande.

Le public aura pu te découvrir lors de master-class en mai en France. Est-ce qu’il existe une différence entre des master-class réalisées aux Etats-Unis et en Europe ?
Comme il n’y a pas la barrière de la langue aux Etats-Unis, je parle davantage et je signe pas mal d’autographes. Dans un pays comme la France, j’ai davantage la possibilité de montrer mes plans et mes morceaux.

Quand tu joues, tu as un sourire permanent. Tu as vraiment l’air heureux de jouer, et ça se communique !
Et je ne fais pas semblant. Trop de gens ont l’air triste dans la vie. Le fait d’être sur scène et devant un public, c’est aussi une façon pour moi de m’exprimer, et il n’y a plus que ça qui compte. Si je souris, c’est naturel. Je ne le contrôle pas, je suis tous simplement heureux de faire ce qui me plait.

Quand je vais assister à un concert, c’est pareil. Je ne regarde pas le manche des guitaristes pour voir leurs plans ou scruter leur technique. Je me contente d’écouter, de ressentir.

Le site de Neil Zaza :
http://www.neilzaza.com/

Publié dans le magazine N° 8 de Juillet 2005


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